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Leadership du dirigeant : 5 leçons données par Jésus-Christ

01 novembre 2018 Repères chrétiens
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Nous sommes invités à suivre Jésus-Christ : quelles leçons inspirées de sa vie peuvent nous guider dans l’exercice de notre leadership ?

1. S’en remettre au discernement de Dieu dans le choix des collaborateurs

Choisir un collaborateur est un acte qui engage l’avenir. Mais comment discerner le potentiel d’une personne ? Ne faut-il pas demander l’aide du Seigneur ? Jésus lui-même l’a fait : « En ces jours-là, Jésus s’en alla dans la montagne pour prier et il passa la nuit à prier Dieu. Puis, le jour venu, il appela ses disciples et en choisit douze aux- quels il donna le nom d’apôtres. » (Luc 6. 12-13)

2. Servir et faire grandir ses collaborateurs

La notion de leader-serviteur n’est pas mieux illustrée que par le lavement des pieds. Nous savons aussi qu’exercer l’autorité (augere) consiste à faire grandir. Jésus n’a pas attendu longtemps pour confier aux douze la mission d’annoncer la bonne nouvelle dans les villages, en leur donnant le pouvoir de guérison. Quelle confiance! Il ne se ménageait pas non plus pour les enseigner, les exhorter, les interpeller vivement parfois. Son but : de disciples qu’ils étaient, en faire des apôtres. Le respect de la liberté est la condition de l’engagement (Jean 6. 53 et 67). Si l’un tombe, ne faut-il pas l’aider à se relever ? Jésus a relevé Pierre qui l’avait renié par trois fois, en lui demandant autant de fois « Simon Pierre, m’aimes-tu ? » et en lui confiant la mission de conduire son troupeau.

3. S’assurer que la vision est partagée

C’est une chose que d’élaborer la vision de l’entreprise et la communiquer. Cela en est une autre que de s’assurer que chacun de ses collaborateurs y adhère. Jésus a tenu à partager sa vision du Messie auprès de ses disciples, mais quand il leur annonçait qu’il allait mourir et ressusciter le troisième jour, ils ne comprenaient pas. Ils attendaient un nouveau David et non un serviteur souffrant.

4. Devant un passage particuliè­rement difficile, passer le premier

Être leader, c’est être capable de franchir un seuil (lead vient de leith, le seuil). Quand le marché s’effondre, ou qu’un gros client passe à la concurrence, n’y a-t-il pas un seuil à franchir, avec tous les risques liés aux changements qui s’imposent ? C’est là que la « solitude » du dirigeant prend toute sa signification. Et c’est à lui de le franchir le premier. Le « seuil » de Jésus fut sa Pâque, passage de la mort à la vie. Il nous a précédés dans la souffrance et la mort. Il nous précède dans la résurrection.

5. Préparer sa succession

Il est aussi important de bien choisir ses collaborateurs que son successeur. A moins que l’on se croie éternel ou irremplaçable? Avant de quitter ses disciples pour remonter vers le Père, Jésus leur a dit : « Je ne vous laisserai pas orphelins… le Paraclet, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses » ( Jean 14. 26).

Jésus super leader? Oui, apprenons de lui à regarder nos collaborateurs avec bienveillance et exigence, à les aider à développer leurs talents, même cachés, à respecter leur liberté, à s’assurer qu’ils se sont approprié la vision de l’entreprise et, quand un seuil difficile est à franchir, passer le premier.


Un article de Christian Tanon, pasteur et conseiller spirituel EDC, paru dans la revue Dirigeants chrétiens.




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