Le monde du travail vit une vraie crise de sens.

À l'heure, où la France retourne aux urnes les 30 juin et 7 juillet 2024, pour des législatives anticipées, le monde du travail est en manque de sens. François Vigne, associé de Sycomore Corporate Finance, directeur de publication de la revue «
Dirigeants Chrétiens » et responsable communication des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens (EDC), donne ses 6 conseils pour réenchanter son travail.

À l'heure où l'Occident a vécu et vit encore de nombreux bouleversements dans le champ du travail (crise Covid avec le télétravail, développement de l'intelligence artificielle conversationnelle) qui améliorent mais disruptent aussi la sphère laborale, des solutions existent pour faire face. Pour palier à cette crise de sens et ce manque de visibilité sur l'avenir, le réenchantement du travail basée sur la pensée sociale chrétienne peut être une des solutions. « Réenchanter le travail c'est lui donner du sens et permettre à chacun des collaborateurs d'avoir les moyens de sa propre construction, de sa propre dignité au travail », explique François Vigne.

• 1er conseil : Pratiquer la subsidiarité :
Selon François Vigne des EDC , la subsidiarité serait cette « volonté que chaque salarié puisse exercer les tâches dont il est capable d'exercer. » En bref, les patrons n'exerceraient en entreprise que les activités impossible à déléguer aux salariés. « Le
dirigeant d'entreprise pratique une délégation inversée et inversement. Les collaborateurs sont satisfaits, argumente le responsable communication des EDC, et peuvent enrichir leurs activités, développer des initiatives au sein de l'entreprise et
progresser hiérarchiquement. »

• 2ème conseil : Rechercher le bien commun :
« Dans la pensée sociale chrétienne, c'est un bon moyen de réenchanter le travail. On recherche le bien de l'ensemble des personnes formant la communauté pour donner de la force au travail. Faire le bien autour de soi et de ses salariés. », suggère François Vigne.

• 3ème conseil : Appliquer le principe de « participation » :

Pour les EDC, « il est juste que chacun soit payé à sa juste valeur et puisse prendre part à la prise de décision » dans les entreprises. Conséquence : « La décision devient partagée. On y associe tous les collaborateurs ».

• 4ème conseil : Créer de la solidarité :
« Réenchanter son travail passe aussi par aider ses collègues dans leur travail quotidien, selon son expérience. » Comment ?
Les salariés usent d'une solidarité face à ceux rencontrant « des difficultés personnelles. » et contribuent ainsi aux tâches communes de l'entreprise. « Cela donne du sens au travail : le salarié retrouve une dimension pleine et entière pour faire progresser le monde. », juge François Vigne.

• 5ème conseil : Appeler ses salariés à la grandeur :
Les chefs d'entreprises doivent toujours veiller à ce que les employés « soient aspirés vers le haut », synonyme de « progression sociale ». Surtout celles et ceux à l'horizon bouché. « C'est porter son équipe vers de grands projets, sans tomber dans une ambition démesurée », suggère le directeur de publication de la revue « Dirigeants Chrétiens »

• 6ème conseil : Agir en vérité :
« La pratique de la vérité plait à l'ensemble des salariés. », d'après François Vigne. Pour lui, elle peut « enrichir le travail ». «Il faut favoriser la franchise contre les éléments de langage. », précise les EDC, avant de rajouter : « Ce n'est pas dire tout dire à tout moment, mais savoir quoi dire et quand. C'est éviter les désillusions. »

La pensée sociale chrétienne peut devenir, ici, un outil managérial utile aux entreprises. « La pensée sociale chrétienne passe par un enrichissement des échanges avec nos pairs, conclut François Vigne des EDC, pour enrichir notre propre management,
pour progresser ensemble grâce aux expériences et progrès des autres. »