Presse et communication digitale

Partager sur :

Que faire pour que le progrès technique favorise le bien commun ?

18 juillet 2018 Repères chrétiens
Vue 62 fois

L’accélération du temps peut déboucher sur une immense immobilité... A quoi sert-il de sauver le monde si vous venez à perdre votre âme ? Nous sommes entrés dans « une civilisation du désir ou plutôt de l’envie qui doit s’accomplir dans l’immédiateté » (cf. Jean Staune dans Les clés du futurs, Plon 2015.) Une telle société est un peu comme une toupie qui tourne sur elle-même à toute vitesse sans bouger.

Le développement technique donne du sens à l’activité des entreprises. Inventer, innover, créer est au cœur même de ce qu’est une entreprise. Cela donne du dynamisme, fait converger l’effort des équipes et développe de la fierté. A juste titre : que serait aujourd’hui l’humanité sans toutes ces innovations qui ont donné aux humains de vivre plus en sécurité, avec une meilleure santé et un plus grand confort ? Aujourd’hui, les enjeux sont sans doute plus importants.

La profondeur des changements techniques et sociaux suggère une réflexion plus large sur leurs conséquences et sur les conditions de leur mise en œuvre.

Le pape François, à propos de la crise écologique, nous rappelle « que tout est intimement lié »[203.Laudato Si §137 204 ]. « et qu’il est donc nécessaire de regarder les questions sur tous leurs aspects pour trouver les bonnes solutions »[204.Pensons à l’écologie positive qui permet en s’appuyant sur la technique de mettre en place des solutions réellement vertueuses pour la société, les entreprises et leurs collaborateurs, la nature.]. Dans Laudato Si, le pape François nous donne quelques clés. Il nous invite à « assainir toutes les relations fondamentales de l’être humain »[205.Laudato Sí§119]. En effet, « Quand l’être humain se met lui-même au centre, il finit par donner la priorité absolue à ses intérêts de circonstance, et tout le reste devient relatif. Par conséquent, il n’est pas étonnant que, avec l’omniprésence du paradigme technocratique et le culte du pouvoir humain sans limites, se développe chez les personnes ce relativisme dans lequel tout ce qui ne sert pas aux intérêts personnels immédiats est privé d’importance. »[206.Laudato Sí§122] Source : Cahier des EDC La dignité de l'homme au coeur de l'entreprise



J'aime

Aucun commentaire

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire. Connectez-vous.