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Le travail est au coeur de la dignité de la personne
L’être humain travaille à la fois pour se nourrir, lui et sa famille, pour se socialiser, pour se réaliser et pour transformer le monde. Cette dernière motivation peut être en fait la première, spontanée, même chez les enfants. En quoi le travail est-il donc un facteur de croissance de sa dignité ?
Le travail est au cœur de la dignité de la personne
Quand on demande à une personne de dire qui elle est, elle évoque spontanément son travail et son entreprise. Une grande partie de l’éducation d’un enfant puis d’un jeune a pour objectif de le préparer à s’intégrer dans le « monde du travail ». Le passage à l’âge adulte est souvent caractérisé par le premier « vrai » travail. En contrepoint, la plupart des personnes qui sont au chômage souffrent de ne pas être intégrées/utiles à la société et de ne pas pouvoir assumer pleinement leur responsabilité, participer à la construction du monde, produire leurs moyens de vivre et ceux de leur famille.1
« Le travail humain est une clé, et probablement la clé essentielle, de toute la question sociale. »
Le travail a donc une dimension personnelle et une dimension sociale. Saint Jean-Paul II dans son introduction de Laborem Exercens indique que l’encyclique a été écrite « pour mettre en évidence – peut-être plus qu’on ne l’a jamais effectué – le fait que le travail humain est une clé, et probablement la clé essentielle, de toute la question sociale »2 En effet, le travail « nous révèle toute la richesse et en même temps toute la difficulté de l’existence humaine sur la terre. (…).
De nouvelles interrogations, de nouveaux problèmes se posent sans cesse, et ils font naître toujours de nouvelles espérances, mais aussi des craintes et des menaces liées à cette dimension fondamentale de l’existence humaine, par laquelle la vie de l’homme est construite chaque jour, où elle puise sa propre dignité spécifique, mais dans laquelle est en même temps contenue la constante mesure de la peine humaine, de la souffrance et aussi du préjudice et de l’injustice »3
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