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Chemin de Carême 2021 : semaine de Pâques

02 avril 2021 Priere
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Incroyable nouvelle ! Après avoir reçu du Christ le plus bel enseignement, le plus beau cadeau avec l’amour du prochain, le sens du service et l’Eucharistie, après avoir vécu la descente progressive vers la mort, et le constat de notre abaissement, nous célébrons la Résurrection.

Que la lumière de Pâques vienne illuminer nos cœurs, nos relations, nos vies !

Χριστός Ανέστη ! Αληθώς Ανέστη ! (Christos Anesti ! Aleithos Anesti !)

 Christus resurrexit ! Resurrexit vere !

 Christ est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité !

A écouter ici 👉 Hristos Anesti

p. Vincent Cabanac, aa

R. Criez de joie, Christ est ressuscité ! Il est vivant comme il l´avait promis. Alléluia, Christ est ressuscité ! Il nous ouvre la vie !

1. Au milieu de notre nuit, La lumière a resplendi. La Vie a détruit la mort, Christ ressuscité !

2. Vous les anges, louez-le, Exultez depuis les cieux ! Tous les vivants, louez Dieu ! Christ ressuscité !

3. Louez Dieu dans sa grandeur, Louez Dieu notre Sauveur ! Sans fin, louez le Seigneur ! Christ ressuscité !

4. Accueillez en votre cœur, Jésus-Christ l´Agneau vainqueur ! Il est le Chemin, la Vie, Christ ressuscité !

L’espérance et le réalisme chrétiens

Je relève trois conséquences de la Bonne Nouvelle de Pâques : tous les jugements et toutes les chaînes vont disparaître. Dieu nous destine à la liberté, à être nous-mêmes. A cause de son amour, il s’investit pour nous délivrer. Il est avant tout un libérateur. La liberté totale n’appartient pas à notre monde. Le mal et la maladie ne cesseront de construire des cages autour de nous. Si la liberté totale n’est pas de ce monde, Jésus n’a eu de cesse de libérer ceux qu’il rencontrait. Chaque prison ouverte est un pas vers notre destinée. Chaque confinement levé est un reflet du ciel. Tout ce que nous pouvons faire et dire pour détruire les barrières, nous devons le mettre en œuvre. A la suite de Dieu, nous devons être des libérateurs. Les mois que nous venons de vivre nous montrent à quel point c’est vital !

Laurent Bader, Réformés – Le Journal, 25 mars 2021

Evangile du Dimanche 4 avril 2021 (Dimanche de Pâques, année B)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 20,1-9)

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.

Réflexion

Dans cette partie du récit de la Résurrection par Jean, tout le monde respecte la distanciation sociale. Marie de Magdala est seule. Les apôtres viennent à deux. Et ils ne parcourent pas une longue distance ! Ils ne portaient sans doute pas un masque sinon celui de la tristesse. Après la mort de Jésus, le premier jour de la semaine devait continuer la période de deuil. Il allait durer et les rites funéraires devaient être accomplis. Mais le tombeau ouvert et l’absence du corps laissent entrevoir une nouvelle inattendue, une Bonne Nouvelle. La femme qui a vu interpelle deux disciples : Pierre et « celui que Jésus aimait ». Rapidement, le deuil se transforme en interrogation puis en acte de foi : « il vit et il crut ». Alors que tout semblait être terminé, le jour laisse émerger l’inattendu. Après sa Passion, le Christ se donne à voir sous une nouvelle apparence. Au petit matin du jour de Pâques, notre monde est transformé par sa Résurrection. Nous sortons tous du tombeau avec les yeux de la foi, avec l’espérance d’un nouveau jour après tant d’autres lourds à vivre, avec le souci de porter la bonne nouvelle au monde. Ainsi, ce qui était clos s’est ouvert, celle qui était triste trouve la consolation et celui qui doutait voit un horizon plus lumineux. Aujourd’hui encore, nous ressentons le poids du désespoir et de la fatigue alors que nous sommes cloués par les contraintes sanitaires, confinés dans un espace limité, empêchés de nous mouvoir, rivés à quelques activités, réduits dans nos relations. Notre « passion » dure toujours puisque les souffrances et les deuils quotidiens ne diminuent pas. La clarté de Pâques vient-elle toucher notre cœur, pas seulement nos pupilles ? Ressentons-nous la présence du Christ ressuscité qui nous guide vers la sortie du tunnel et de ce qui nous enferme ? Pour proclamer notre foi, nous n’avons pas forcément besoin de grands discours, de nombreuses paroles. L’explicite ne s’exprime pas toujours par des mots. A l’égal de Marie de Magdala, ce sera par le regard nouveau porté sur les autres par lesquels le Christ se montre. Ce sera par le partage du pain et de l’Eucharistie comme à Emmaüs. Ce sera par la contemplation du beau et du bien que Dieu fait advenir. Demandons au Seigneur de nous rendre sensible à la clarté du Jour de Pâques qui vient illuminer nos journées, même apparemment confinées. « J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Principautés célestes, ni le présent ni l’avenir, ni les Puissances, ni les hauteurs, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur ». (Romains 8, 38-39)Que ce temps de Pâques et cette bonne nouvelle de la vie éternelle donnent à chacun de nous, membres des EDC, l'élan de devenir chaque jour un peu plus ami de Jésus, d'ancrer notre vie dans la prière, d'unifier nos vies professionnelle, personnelle et spirituelle. Comme Thomas, nous avons tous parfois besoin de preuves. Or, la solution passe par le lâcher prise, par le fait de poser un acte de foi pour laisser l'Esprit Saint nous guider vers une fécondité divine et faire de nous des témoins de la bonne nouvelle! Ouvrons pleinement nos cœurs et laissons nos vies être transfigurées par la lumière de Pâques.

Philippe Royer




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