Aimer, c’est vouloir le bien de l’autre comme Jésus

Dans les premières années de notre ère, les romains dominaient le monde méditerranéen, les autorités religieuses juives tenaient un équilibre périlleux pour préserver la possibilité de vivre l’exercice de leur foi. Une espèce de statu quo s’était progressivement installé où chacun, à l’exception des plus démunis, semblait trouver un paisible équilibre.

Surgit alors l’inouïe de Dieu parmi nous. Jésus vient fragile nouveau-né, il sillonne son pays, il écoute, il parle, il interpelle, il guérit, il encourage, recadre Pierre, les pharisiens et autres scribes. Il renouvelle les cœurs. Il prie, il agit et il se donne jusqu’au bout. Surtout, il le fait par amour.

Aimer, c’est donc vouloir le bien de l’autre comme Jésus

En italien, pour dire « je t’aime », il est possible de dire « Ti voglio bene » c’est-à-dire « je te veux du bien. » Aimer, c’est donc vouloir le bien de l’autre comme Jésus. En ce mois de septembre, mois de reprise s’il en est, nous ne savons pas véritablement ce que sera cette année. Cependant, il convient de recevoir l’amour qui nous est donné et l’ayant reçu nous désirons le bien de l’autre.

Le défi de l’annonce se trouve précisément à cet endroit : « vouloir le bien de l’autre, comme Jésus ». Accueillons nos fragilités personnelles et collectives, et surtout ne nous replions pas sur nous-même. Comme lui, sillonnons les terrains qui nous sont confiés, pour aller à la rencontre, encourager, comprendre, re-situer ce qui doit l’être et donner une vision de l’amour incarnée par la pensée sociale chrétienne. Ne nous lassons pas de faire le bien !

Père Sébastien Chauchat