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Retour sur la retraite (récollection) régionale EDC AuRA 2025

03 février 2025 Actu régionale
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 Une quarantaine de membres ont participé à cette halte spirituelle, le temps d'une journée.  

Extraits de prise de prise de parole de témoignages,  lors du temps d'écoute de l'après midi :

 

Espérance / espoir

Eric :

Oui, j’ai de l’espoir et de l’espérance. Pour moi, c’est une espérance dans l’humanité, un espoir dans l’avenir. Pour moi, il n'a pas vraiment de différence entre espoir et espérance. Il y a une espérance dans des grandes valeurs, dans l’humanité, dans le monde. L’espoir répond plus à une situation ponctuelle. L'espérance va plus loin

Je crois en l’humanité. Par rapport au texte de John, Je peux adhérer au concept de bien, de mal de moral sans adhérer à l’origine du concept qui est un dogme religieux. Donc, oui j’ai de l’espérance, oui, j’ai de l’espoir sans pour autant croire en Dieu.

Simon :

Moi je crois que la nature, la vie, tout est fait pour progresser. Après la question est le chemin. Vers où va-t-on vers Dieu, vers l’amour ?

Tu crois en l’humain, nous appelons l'humain créature, ce qui veut dire qu’il y a un créateur. C’est là que l’espérance prend place. L’espérance est une boussole et façonne notre chemin. L’espoir est dans une situation ponctuelle, avoir la bonne attitude dans une situation.

L’espérance est la boussole qui nous permet d’avancer vers un chemin nouveau, sur le chemin vers Dieu. En tant que dirigeant, l'espérance nous fait marcher vers le partage et non pas vers la possession du pouvoir.

 

Béatrice Thollin-Schmidt :

Pour moi, l’espérance commence là où il n' a plus d’espoir. Le choix de prendre une décision de croire, alors que la situation semble perdue et sans issus, c’est là que débute l’espérance. L’espérance est la force motrice de la vie. Cette force motrice nous dépasse. Le Christ a dépassé nos chemins de mort pour ré-ouvrir nos chemins de vie.

 

Notre réflexion de ce matin est le point de départ de la discussion de l’après-midi.

 

Quand ai-je vécu dans l’espérance ?

Béatrice : J’ai repris en 4ème génération l’entreprise familiale en France, après avoir dirigé la filiale allemande. Arrivé dans un monde masculin en tant que femme jeune. Le Dg de l’époque apprenant que je devenais sa patronne, il a annoncé sa démission; En parallèle, j'apprends que j’ai un kyste aux ovaires. Mon mari prie pour que la situation s’améliore. Seigneur que veux-tu ? Je suis sans DG, je passe de la gestion de 5 à 5000 personnes et je suis enceinte. Seigneur que veux-tu ? Dans ces moments- là, on se dit que ce ne sont plus nos forces qui permettent de

développer l’entreprise. Les aînés dans une entreprise familiale n’ont pas forcément la meilleure place. Après la naissance de notre 3ème, je suis allé faire une retraite. Le but de la retraite était d’enfiler des perles. Le lendemain texte de la bible : Abraham quitte ton pays. Là, l'appel était clair.

Dans ces moments-là, il y a quelque chose d’irrationnel. Le Seigneur nous appelle à une mission et comme le Seigneur nous porte, même si cela ne nous paraît pas possible humainement, nous donnera toujours l’énergie nécessaire pour avancer.

Simon :

La plante à le devoir de fleurir. A 13 ans j’ai découvert une carrière militaire. Je n’ai pas pu faire les études des beaux-arts, mais j’aime la vie. Je sens que je doit bâtir mon entreprise. J’ai toujours l’espérance d’atteindre l’objectif. Nous devons être à notre maximum. Une entreprise qui coule ce n'est pas grave. Ce qui est grave c’est que notre vie nous face faire des choses graves.

Dans ma vie personnelle, j’ai eu 3 fois un cancer. A chaque fois j’ai guéri et je savais que je guérirai.

Eric :

Je me pose la question en entendant quand vous vous en remettez à Dieu : quelle

différence faite vous entre je m’en remet à Dieu et l’intuition que je peux avoir pour prendre une décision et l’espérance. Quand j’ai une décision difficile, je me base sur mon expérience pour que mon intuition me dise d’aller là ou là.

 

Simon : L’intuition c’est également la capacité de faire les choix. Cette intuition nous est donnée. On en fait ce que l’on veut.

Eric : Pour toi, c’est quelque chose qui vient d’une autre entité. Je n’ai pas besoin de

comprendre, de savoir. Il m’est possible de ne pas avoir d’explication sur mon intuition. Je me sens très bien avec cette situation. Je n’ai pas besoin d’un dieu, j’accepte de ne pas savoir.

Béatrice : Je me méfie de mon intuition dans mes décisions, mais je me pose la question de savoir : Jésus qu’aurais tu fait à ma place. Je sors de mon intuition première pour me laisser guider par le Seigneur. A la fin de la journée, on ressent, si l’on a fait le bien ou le mal.

Simon : Ton intuition t’a fait prendre des décisions en fonction de tes valeurs. Pour moi c’est pareil, mais en plus de la valeur de performance de ma décision, j’écoute la voie du Seigneur qui me permet de voir une autre utilisation de mon intuition. Et puis voilà.

 

La situation de désespérance et comment le vivez vous :

Béatrice : Oui assez régulièrement. Il y a 15 jours je suis allée aux USA et le week-end, j’ai décidé de rester seule sans mes collaborateurs. Il y a dans la vie de dirigeant des phases hautes et des phases basses. Dans ces phases basses, il faut espérer contre toute désespérance (Abraham). C’est dans ces moments là que je laisse vraiment la puissance du Seigneur oeuvrer. Dans ces moments-là, je sais qu’il y a aura un prochain pas, même si on ne voit pas comment  Il nous a aussi libérés de nos limites.

Simon: Cette responsabilité d’être là, nous vient de Dieu. Quand il fait beau, les marins regardent l’horizon, quand c’est la tempête, ils regardent le capitaine. C’est pour cela que le dirigeant doit être au maximum. Là où l’on te sème, là tu fleuriras.

Béatrice : C’est difficile à un moment de ne pas m’épuiser. C’est le grand danger dans une entreprise familiale. Mon seul rôle n’est pas d’être la “fille de”. On est l’instrument du Seigneur là où l’on est.

 

Discussion de fin: cet échange sur l'espérance, nous fait venir sur le choix d’être baptisé.

Nous parlons de la transmission de la foi. Nous parlons de la transmission de l’espérance. L’espérance qui est le Christ.

 

Question : comment es-tu porté par cette espérance ?

Simon: Ma mère ne me demandait pas : comment vas-tu, mais es-tu heureux ? Si je

répondais non, j’ai des difficultés, elle me disait : la vie est comme une rose : tu ne peux pas prendre la rose sans les épines. Il y a des temps durs, mais la vie est belle. Donc soit heureux.

 

Nous repartons avec une image de la fleur nous sommes appeler à faire fleurir nos

collaborateurs.

 

Une action: la relecture de nos actions et qui est une action elle-même.

L’espérance : elle est chrétienne. L’espérance, c’est le visage de la vierge Marie. Le

vendredi saint, il n'y en a qu’une qui reste dans l'espérance : Marie.

Rm 15 : qui pourra nous séparer de l’amour du Christ….




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