Presse et communication digitale
Retour du pèlerinage au Liban, avec les membres du bureau national
La recherche du bien commun nous élève
A toutes les références qui précèdent, que puis-je ajouter si ce n’est une simple image ? Elle sera imparfaite mais peut-être évocatrice. De retour du pèlerinage au Liban, avec les membres du bureau national, un exemple s’impose à mon esprit pour évoquer le bien commun et comprendre comment le « cultiver ». On peut tirer une leçon du pays du cèdre qui appartient à la Terre Sainte. Au long des siècles, son peuple a subi maints conflits, persécutions et même une guerre civile. Malgré toutes ses affres et déconvenues, il subsiste, persévère et essaie de demeurer fidèle à ses traditions religieuses appelées à un respect mutuel. C’est un défi et un signe évident que le vivre ensemble est exigeant. Mais une douce détermination peut faire refleurir même les champs de ruine.
Le Seigneur a planté ce peuple sur cette terre accidentée où ses cèdres emblématiques et imputrescibles culminent en hauteur. A leur égal, le bien commun a besoin d’être pris en considération dans une perspective large et désintéressée. Un fort investissement personnel et de nombreux promoteurs sont indispensables pour résister aux assauts de l’individualisme, d’une économie déshumanisée, d’une recherche exclusive du profit, des idéologies Pour mener ce combat spirituel et rechercher le bien commun, tous les acteurs de bonne volonté sont nécessaires.
Le juste grandira
comme un palmier,
il poussera comme
un cèdre du Liban. »
(Ps 91, 13)
Lors de notre pèlerinage, j’ai vu ces jeunes croyants qui priaient Notre-Dame de Harissa, porteurs de l’avenir qui se dessine devant eux. Dans le regard de l’ermite octogénaire isolé dans la Vallée sainte et si habité par Dieu, la lumière céleste brillait. Et dans une région majoritairement musulmane, une femme chiite aisée de Tyr a lancé de nouveaux ateliers pour préserver des traditions artisanales. En ces trois lieux, on percevait combien la foi, l’espérance et la charité aident à rechercher le bien commun que le Seigneur nous donne en partage.
Vincent Cabanac, Assomptionniste, Conseiller spirituel national
Photo ci-dessus : Le père Vincent Cabanac, assomptionniste, avec l’ermite de la Vallée sainte au Liban (oct. 2019).
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