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Réenchanter le monde entrepreneurial [Podcast RCF]

28 octobre 2023 Les EDC dans les médias
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Cette semaine, parlons du « moral des chefs d’entreprise » ! L’automne est là avec son lot de pluie et de grisaille et nous avançons vers les jours les plus courts de l’année… les chefs d’entreprise seraient-ils influencés par le climat ? Aujourd’hui, c’est d’un autre climat dont je voudrais vous parler… Celui de notre économie dont tous les indicateurs sont en train de passer au rouge. Il n’est pas question ici de nuages, de pluie ou de manque de soleil sauf pour filer la métaphore ! La tendance est mauvaise, et l’indicateur qui synthétise l’opinion des patrons a encore perdu 2 points par rapport au mois de septembre, passant sous sa moyenne de longue période.

Un ralentissement généralisé

A y regarder de près, tous les indicateurs sont mauvais et ce décrochage n’est plus l’apanage d’un seul secteur. Tous sont en train de dévisser : l’habillement, les services, l’industrie et bien sûr le bâtiment qui perd encore 2 points. C’est ce qui s’appelle un ralentissement généralisé, ralentissement qui risque de s’accélérer sous l’effet d’une baisse de la consommation et d’une probable remontée du chômage…

Est-ce une raison d’être pessimiste ?

L’espérance, que j’encourage à cultiver chronique après chronique, n’a rien à voir avec de l’aveuglement. Bernanos, que j’ai souvent cité à cette antenne nous le dit : « l’optimisme est l’espérance des imbéciles »… sous-entendu : il ne suffit pas de dire que tout ira mieux demain pour que cela se réalise ! L’espérance c’est autre chose. Elle ne doit jamais nous empêcher de voir la réalité. « On ne va jusqu’à l’espérance qu’à travers la vérité » dit encore Bernanos.

L’espérance va avec le réalisme

Loin de moi l’idée d’apporter des solutions miraculeuses mais je crois qu’on peut quand même dégager 2 pistes :

  • La première, je viens d’en parler… il faut regarder la réalité en face et ne pas chercher à la cacher. Un chef d’entreprise doit la vérité à ses salariés, il doit dire les bonnes comme les mauvaises nouvelles.
  • La deuxième, dans ces périodes de doute c’est de renforcer le collectif. Seul, le chef d’entreprise ne pourra rien faire… il y a plus d’idées dans plusieurs têtes que dans une seule !

La technique on le sait, ne peut suppléer à tout et le regard que le chef d’entreprise porte sur ses collaborateurs, le respect qu’il leur manifeste, le souci qu’il a de considérer chacun d’entre eux y compris les plus petits, tout cela porte du fruit à l’heure où se lèvent les vents mauvais.

Écouter la chronique "Réenchanter le monde entrepreneurial"




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