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La solidarité dans la famille

01 juin 2022 Repères chrétiens
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L’Église considère la famille comme « la première cellule vitale de la société ». À ce titre, elle est au centre de la vie sociale et bénéficie de droits
inaliénables. Elle est « La première structure fondamentale pour une “écologie humaine” (…), au sein de laquelle l’homme reçoit des premières notions déterminantes concernant la vérité et le bien, dans laquelle il apprend ce que signifie aimer et être aimé et, par conséquent, ce que veut dire concrètement être une personne » (Jean-Paul II, Encyclique Centesimus Annus, §39: AAS 83 (1991) 841. Cité par le Compendium, §212.)


« La famille, bien plus qu’une simple unité juridique, sociologique ou économique, constitue une communauté d’amour et de solidarité, apte de façon unique à enseigner et à transmettre des valeurs culturelles, éthiques, sociales, spirituelles et religieuses essentielles au développement et au bien-
être de ses propres membres et de la société ». (Compendium de la Doctrine Sociale de l'Église §229, Familiaris Consortio, §43.)


« C’est là la conséquence de la réalité familiale fondée sur l’amour : en
naissant de l’amour et en grandissant dans l’amour, la solidarité appartient
à la famille comme donnée constitutive et structurelle. Cette solidarité peut
prendre le visage du service et de l’attention à l’égard de ceux qui vivent
dans la pauvreté et dans l’indigence, des orphelins, des handicapés, des
malades, des personnes âgées, de ceux qui sont en deuil, dans le doute,
dans la solitude ou dans l’abandon ; une solidarité qui s’ouvre à l’accueil, à
la garde ou à l’adoption ». (Compendium de la Doctrine Sociale de l'Église, §246.)

C’est pour cela que « La famille est la première dans l’organisation sociale
(…). Elle n’existe donc pas pour la société et l’État, mais ce sont la société et
l’État qui existent pour la famille. » (Compendium de la Doctrine Sociale de l'Église, §214). « Une société à la mesure de la famille est la meilleure garantie contre toute dérive de type individualiste ou collectiviste, car en elle la personne est toujours au centre de l’attention en tant que fin et jamais comme moyen. (Compendium de la Doctrine Sociale de l'Église, §213.)

 

Article extrait du Cahier des EDC Le principe de solidarité




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