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La Croix l’Hebdo : les EDC parlent de leur éthique pour traverser la crise

21 août 2020 Les EDC dans les médias
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La Croix L’Hebdo a rencontré plusieurs membres des EDC pour un dossier spécial intitulé  » Patrons chrétiens : leur éthique pour traverser la crise  » dans son numéro du 21 août 2020 (en kiosque ou sur le web version abonnés).

L’occasion de rappeler que le monde entrepreneurial ne manque pas de Chrétiens à la tête de PME comme au sommet de grands groupes, tel Danone, Auchan ou Aéroports de Paris. Pour autant, ont-ils la possibilité d’affirmer voire même d’évoquer leur foi ? Entre postures de principe (le fameux « Chrétiens le dimanche« ) et engagements non masqués, La Croix l’Hebdo s’interroge sur la possibilité d’un coming-out pour les patrons chrétiens à l’heure où le système d’hier du « tout-profit » marque le pas et que demain reste encore à inventer.

 

  • Philippe Royer a rappelé l’importance du moment : « il y a une vraie convergence des luttes« . Philippe Royer rappelle que tous les combats menés dans l’ombre par certains Chrétiens depuis de nombreuses années en faveur de l’écologie ou de la dignité de l’Homme dans l’entreprise, ne peuvent plus à présent être mises sous le boisseau. Philippe Royer rappelle ce constat : les valeurs qui ont émergé à l’occasion de la crise sanitaire et qui semblent être aujourd’hui partagées par le plus grand nombre rejoignent plus que jamais les valeurs de l’Évangile (pour compléter, revoyez l’entretien donné par Philippe à Lourdes lors du pèlerinage national le 16 août dernier)
  • Etienne Hirschauer, dirigeant d’Ecodair, responsable de la préparation du programme des Assises Nationales qui auront lieu en octobre et membre EDC à Viroflay : « Sans Dieu, je ne suis rien » nous rappelle Etienne qui a repris il y a trois ans une entreprise où la fragilité est au cœur de ses préoccupations.  Il souligne aussi le désir des nouvelles générations que l’attention à la fragilité, à la dimension sociale et humaine, soit prise en compte dans les entreprises, et ce quitte à renoncer à une offre de carrière considérée comme plus attractive. 
  • Claire Barneron, dirigeante d’Agrilys Voyages, prix Philibert Vrau du jeune dirigeant et membre EDC Paris : « la question, c’est comment l’entreprise peut être un instrument pour changer le monde« . Claire voit dans la crise sanitaire l’occasion d’un nouveau réveil pour les entreprises, notamment sur les questions de développement durable.
  • Laurent Bataille, dirigeant de Poclain Hydraulics, membre EDC Picardie et ancien président des EDC : « je suis condamné à une production mondiale, si je ne veux pas mourir« . Laurent appelle à des solutions raisonnées. Certes, il est essentiel de revoir le modèle, mais attention au prix à payer car notre économie s’inscrit dans un système mondialisé et interdépendant.

 




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