Presse et communication digitale

Partager sur :

Enquête annuelle de confiance

18 mars 2024 Communiqués de presse
Vue 18 fois

Communiqué de presse

 

Les Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens (EDC) dévoilent les résultats de leur 11ème enquête annuelle, qui porte sur les perspectives économiques pour l’année 2024 et sur le thème de leurs assises nationales : le travail.

L’enquête a été réalisée par le cabinet PRAGMA Management auprès de 3 036 membres dirigeants et entrepreneurs d’entreprises de toutes tailles et tous secteurs du 30 janvier au 16 février 2024.

Les perspectives économiques

Le niveau de confiance dans leur entreprise en baisse

Premier constat, le moral des entrepreneurs baisse significativement et pourrait passer en dessous de la barre des 70%, au-dessus de laquelle il s’était installé depuis 2017. 72% des répondants considèrent que l’année passée (2023) a été une bonne année pour leur entreprise, c’est 8 points de moins que l’an dernier. 70% estiment que l’année en cours (2024) sera une bonne année. C’est 10 pts de moins qu’en 2023 et 15pts de moins qu’en 2022.

Le pessimisme sur l’avenir économique de la France s’accentue

La perception de l’économie de leur pays suit le même mouvement. Par conséquent l’écart de confiance entre l’avenir de leur entreprise et celui de la situation économique générale se maintient autour des 50 points. Elle confirme l’existence d’un climat général de méfiance aussi bien au niveau social, que politique et économique dont la crise du monde agricole est un révélateur.

Nous ne pouvons que continuer à nous interroger sur cette déconnection entre le niveau personnel et le niveau national sur le dynamisme des entreprises.

 

 

Réenchanter le travail

L’enquête abordait dans sa deuxième partie le thème des Assises nationales. Le sujet du travail est au cœur de la responsabilité des membres du mouvement. Il est un thème clé de la Pensée Sociale Chrétienne car la qualité du travail fourni est une condition du respect de la vocation humaine des collaborateurs.

Des dirigeants passionnés par leur propre travail au service du bien commun :

97% des membres du mouvement déclarent aimer leur travail et les réponses de 70% d’entre eux suggèrent qu’ils sont même des passionnés. Dans le même sens, leur parcours professionnel a été « source de grandes joies » pour 96% d’entre eux. Cela ne signifie pas pour autant que ce fut sans difficulté. En effet, pour 48% d’entre eux leur parcours professionnel a été aussi « source de souffrance ».

Les dirigeants, manager dans des groupes ou entrepreneurs, considèrent que ce qui est le plus important dans leur travail est de « pouvoir contribuer au bien commun ». Suivent « vivre de belles relations », « conduire son équipe » et « se réaliser ».

Les entrepreneurs et les managers dans un groupe : des profils différents mais tous d’accord sur la nécessité de réenchanter le travail :

L’enquête met en évidence des différences significatives entre les deux principales familles de dirigeants membres des EDC : celle des managers travaillant dans des groupes et celle des entrepreneurs.

 

En termes de vocation : les managers de grands groupes se voient d’abord comme des « animateurs » et des « meneurs d’homme » et ensuite comme des « bâtisseurs » alors que les entrepreneurs se voient d’abord comme des « bâtisseurs » et ensuite des « meneurs d’hommes » et des « audacieux ».

 

Leur vision de l’évolution de leurs entreprises est également très différente. Les managers de grands groupes sont nettement moins optimistes que les entrepreneurs (-9pts en moyenne). En particulier les managers de groupe sont nettement pessimistes pour l’évolution du goût du travail et de l’implication de leurs collaborateurs.

 

Tous pensent qu’il est nécessaire de « réenchanter le travail ». Intention qui se retrouve dans leurs commentaires : « il faut replacer le travail à sa juste place pour qu’il soit un élément d’accomplissement personnel et d’utilité à la société, un incontournable… ».

 

L’importance de la foi dans son travail : « Faire habiter son travail par Dieu »

 

Naturellement, la foi a une grande importance au sein du mouvement : plus des 2/3 des dirigeants (68%) disent que « la foi guide leur action », 26% ont la foi mais « ne sont pas sûrs qu’elle influe sur leur quotidien » et enfin 7% se déclarent « en recherche » et 1% « n’a pas la foi ».

 

Cette foi les aide dans leur discernement. L’un d’eux déclare « Dans un monde d'affaires, la foi ne te fait pas avancer vite mais elle empêche de te perdre ». La foi les aide « à se questionner sur la justice de leurs décisions ». Beaucoup insistent sur la place de la prière dans leur discernement.

 

La foi les guide dans les difficultés « Le fait d’avoir fait un burn out après beaucoup de travail et de voir que mon activité a été plus facile à porter avec la foi que sans la foi ».

Elle les aide à construire une relation de qualité avec leurs collaborateurs « Ma foi me donne d’aimer les gens avec qui je travaille, de les faire grandir et de me mettre avant tout à leur service. » ou encore « J’essaye d’être à l’écoute, humaine, bienveillante et joyeuse dans mon quotidien, avec mes équipes pour qu’ils s’expriment librement, se sentent en sécurité dans leur environnement professionnel. Je prie le Seigneur de m’aider en cela, même si je ne leur dis pas que c’est grâce à Lui que je le suis :) ».

 

Pour certains, la cohérence entre leur foi et leur vie professionnelle est plus difficile : « Je suis un peu “bipolaire” : Difficulté d’assumer ma foi dans ma relation aux autres (clients et partenaires) dans la matière que je traite - sujets financiers. »

 

La Pensée Sociale Chrétienne est aujourd’hui inscrite dans l’ADN du mouvement :

 

93% considèrent que la Pensée Sociale Chrétienne est un moyen de mettre en cohérence leur foi et leur vie professionnelle. Et 84% disent qu’elle est un outil efficace de management. C’est 13 points de plus qu’en 2018. 62% l’applique au quotidien, c’est également 14 points de plus !

 

Il est remarquable que ceux qui appliquent la PSC au quotidien sont plus nombreux à aimer leur travail et à avoir éprouver de grande joie. La cohérence qu’ils trouvent dans leur vie se traduit-elle par un sens plus fort dans leur travail ?

 

Cette évolution de la place de la PSC peut être considérée comme le fruit du travail réalisé au sein du mouvement : réflexion, publication, formation… L’importance de la PSC se retrouve dans les commentaires.

 

Certains rappellent l’importance qu’elle a pour eux : « La PSC l’est d’une grande aide pour diriger au quotidien. Elle donne du sens à mon action. ». « La PSC a changé ma vision et ma posture managériale - je la déploie dans l’entreprise ».

 

Les principes de la PSC sont autant de guides : « Les décisions prises à la lumière des valeurs de la PSC sont plus sereines, la subsidiarité pour commencer est une belle école d’humilité et de management, surtout si au départ on est plutôt actif et interventionniste, la recherche du bien commun également permet de rechercher la cohésion dans les équipes et des valeurs communes à toute l’entreprise , la dignité permet de prendre des décisions parfois difficiles comme se séparer d’un collaborateur ou bien faire une mise au point ».

 

D’autres commentaires indiquent comment elle nourrit la réflexion des dirigeants en donnant à leur rôle une signification spirituelle : « J’essaie d’appliquer la PSC dans mon travail. Je suis convaincue que chaque collaborateur porte un germe de vie divine et mérite d’être aimé ». Ou encore : « La PSC est un guide qui me permet de fixer le cap à moyen / long terme dans le développement de l’organisation de ma jeune entreprise. Le regard du Christ est un modèle pour l’entrepreneur que je suis : j’essaie de porter sur mes collaborateurs, clients et fournisseurs le même regard ».

 

L’écologie : un thème qui avance mais sur lequel il est encore difficile de se mobiliser :

C’est le thème qui progresse le plus dans les entreprises. 63% considèrent que la sensibilité

écologique est en progression ou en forte progression. En revanche, c’est un thème sur lequel 40% des répondants considèrent ne pas réussir à se mobiliser.

 

Une majorité qui attend un changement « radical » de modèle économique :

 

55% pensent que nous allons vivre un changement radical de modèle économique. C’est 14 points de plus qu’il y a deux ans ! Plus de la moitié souhaite ce changement ! Chez les managers de groupe, ils sont 59 % ! Cette forte évolution dans un délai aussi court est une surprise. Est-ce l’indication d’une bascule ? Un signal à confirmer, une évolution à bien comprendre.

 

Les réponses donnent quelques indications sur ce que pourrait être cette évolution : il s’agit en particulier d’accueillir les fragilités « intégrer toutes les différences, tous les handicaps », de prendre un virage écologique « mettre le vivant au cœur de la problématique économique » et de faire davantage confiance « diminuer les normes… », « Responsabiliser », « faire confiance ».

 

Vous trouverez l’enquête en pièce jointe.

À propos du Mouvement des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens :

Organisation œcuménique créée en 1926, les EDC rassemblent en France et dans diverses grandes villes du monde, 3 700 dirigeants d’entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activités. Présidé par Pierre Guillet, le mouvement a pour vocation de faire progresser le bien commun dans l’entreprise pour transformer le monde. Il souhaite porter une vision d’espérance et témoigner en paroles et en actes dans les entreprises et la cité.

 

Contact presse :

Isabelle d’Halluin Communication / idh@isabelledhalluin.com
06 03 00 88 48 / 06 45 28 67 25




J'aime

Aucun commentaire

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire. Connectez-vous.