Presse et communication digitale
Chemin de Carême 2021 : 1ère semaine
Nous avançons et vivons la première semaine du carême.
Voici le 2e message hebdomadaire pour égayer votre prière et votre méditation par la beauté d’un chant, d’une image, d’un texte du Pasteur Antoine Nouis.
Avec vous, je réfléchis sur le jeûne à partir du message du Pape François pour le Carême. Enfin, une méditation de l’évangile du dimanche (Marc 1, 12-15) vient ponctuer cet envoi que vous pourrez lire tout ou en partie selon votre disponibilité.
Le carême se distingue d’un temps de confinement.
C’est une quarantaine ! Un temps salvateur, de libération.
Il ne s’agit pas d’être enfermé sur soi ou mis à l’isolement, mais tourné vers Dieu et vers les autres.
S’il nous est proposé pour prendre du recul, il devient le moment favorable, l’espace propice à la réflexion, au détachement mais aussi à la rencontre du Seigneur dans la prière, non sans demeurer ferme dans nos engagements, nos relations et nos activités professionnelles.
Bon carême à tous
p. Vincent Cabanac, aa
Convertissez vous et croyez à l'Evangile
Jésus dit: “le temps est accompli, Le Royaume de Dieu est tout proche, Convertissez-vous et croyez à l’Evangile (bis)
Jésus venait d’être baptisé Quand il fut tenté au désert Durant quarante jours en prière Tous les anges chantaient sa louange
Jésus dit: “le temps est accompli, Le Royaume de Dieu s’est approché, Convertissez-vous et croyez à l’Evangile (bis)
Après que Jean eut été livré Jésus prêcha en Galilée Il disait “Les temps sont accomplis, Le Royaume de Dieu est tout proche”.
Jésus dit: “le temps est accompli, Le Royaume de Dieu est tout proche, Convertissez-vous et croyez à l’Evangile (bis)
Du pasteur Antoine Nouis, sur son blog – Regards protestants
à retrouver ICI
J’ai déjà dit ma compréhension de la foi en 700 pages (Un catéchisme protestant), et en 100 pages (Lettre à mon gendre agnostique pour lui dire la foi chrétienne). Stimulé par Gerd Theissen, je me propose de la dire en dix lignes et trois affirmations.
- La vie est plus grande que ce que je vois. La beauté, l’espérance, la bonté, les coïncidences étonnantes, l’émotion, l’étonnement, l’ineffable… sont autant de petits cailloux qui m’invitent à m’interroger sur la possibilité d’une vie plus grande que la vie.
- Les mouvements spirituels cherchent à mettre des mots sur cette vie plus grande que la vie. La singularité du christianisme est qu’il se met à l’écoute du récit biblique. Ce dernier dit deux choses : Dieu est entré dans notre histoire, il m’accompagne dans les méandres de mon chemin de vie, il est libérateur par la grâce et dans le pardon. Dieu est amour, ma vie a du prix à ses yeux, je ne suis pas l’enfant du hasard et de la nécessité, mais mon existence est précédée par le désir de Dieu et elle s’achèvera dans son amour.
- Cette découverte m’invite à l’écoute et au changement de comportement afin de réorganiser ma vie autour de ces deux piliers que sont l’amour et la libération, la grâce et le pardon.
Tout le reste est commentaire.
Méditation sur le Message de Carême 2021 du Pape François
A lire en ligne 👉 ici 2/ « Le jeûne, vécu comme expérience du manque, conduit ceux et celles qui le vivent dans la simplicité du cœur à redécouvrir le don de Dieu et à comprendre notre réalité de créatures à son image et ressemblance qui trouvent en lui leur accomplissement ». Ces derniers mois, la pandémie a limité nos relations sociales, familiales, amicales et professionnelles. Certes les zooms et autres teams ont pallié. De même, avons-nous vu baisser fortement nos activités professionnelles ou a contrario ont-elles pris encore plus de place jusque dans notre vie personnelle. Toutefois, nous sommes rassasiés de biens à disposition et délivrés jusque chez nous, abreuvés d’images et de paroles. N’est-il pas temps d’instaurer ou de restaurer un sain équilibre ? De retrouver ou de maintenir une vraie relation à Dieu ? Nous sentons bien n’être comblés que par une nourriture plus « consistante ». Il peut être utile d’éprouver, même volontairement, un manque pour ressentir le vrai besoin. Le jeûne, « expérience du manque », nous y aide : s’abstenir de manger pour apprécier la saveur d’un mets, manquer de relations pour redécouvrir la richesse d’une présence, accepter le silence ou du moins laisser parfois de côté smartphone et ordinateur pour écouter une parole plus attentivement. Le manque est choisi pour rechercher un mieux, pour devenir plus conscient du don de Dieu. On ne jeûne pas pour maigrir ou pour souffrir mais pour retrouver la force agissante d’une grâce et saisir comment le Seigneur nous permet d’être vraiment à son image et à sa ressemblance. Plus nous nous dépouillons de toute artifice, plus nous apparaissons rayonnant d’une vraie lumière intérieure que nourrissent la Parole de Dieu et sa présence en nous.
Dimanche 21 février 2021
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (Mc 1, 12-15)
Jésus venait d’être baptisé. Aussitôt l’Esprit le pousse au désert et, dans le désert, il resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient. Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »
Réflexion
Pas de fioriture chez Marc. Un lieu : le désert. Une période de temps : quarante jours. Plusieurs acteurs : Jésus, l’Esprit, Satan, les bêtes sauvages et les anges. Tout cela pour prouver que le Christ est capable de résister aux tentations dont le malin l’assaille et contre lequel la force de l’Esprit lui permet de vaincre. Cette expérience initiale de Jésus, suivie d’une autre épreuve avec l’arrestation de Jean, le pousse à proclamer le sens de sa mission. Il avertit son auditoire qu’il ne vient pas pour les conforter mais pour les déranger afin de leur permettre de vivre une vraie conversion par l’accueil de la Bonne Nouvelle. Jésus est un priant sans demeurer isolé. Envoyé par son Père, il rallie à lui des apôtres et répond à sa mission pour proclamer une parole de vie. Le désert n’est pas un lieu de mort, si ce n’est au péché, puisque c’est dans le dénuement et l’aridité environnante que le Christ résiste au tentateur. Puisons notre force en Dieu. Ressentons plus encore le besoin de la conversion. Qu’acceptons-nous de faire en ce sens ? La prière nous aide à discerner.
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