Presse et communication digitale
L’entreprise est un des premiers lieux où la participation de l’homme s’incarne.
Par son travail et sa participation à la vie de différents groupes sociaux « … l’homme réalise le plan de Dieu, manifesté au commencement des temps, de dominer la terre et d’achever la création, et il se cultive lui-même. En même temps, il obéit au grand commandement du Christ de se dépenser au service de ses frères »1
L’entreprise est un des premiers lieux où la participation de l’homme s’incarne. En effet, chaque collaborateur quel que soit son niveau de responsabilité contribue par son travail à l’activité de l’entreprise. Chaque dirigeant a la responsabilité de rendre cette participation la plus féconde possible tant pour les collaborateurs que pour l’entreprise elle-même. Plusieurs dispositions légales peuvent y aider en proposant un cadre légal pour la participation des collaborateurs aux décisions stratégiques et à la participation aux fruits de l’entreprise. (LIENS)
Participer à l’œuvre de l’entreprise
Dans Laborem Exercens, saint Jean Paul II donne aux dirigeants un haut niveau d’exigence sur la participation de tout homme dans son travail et donc vis-à-vis du travail de chacun de leurs collaborateurs. Tout d’abord le travail de tous est au service du bien commun. Chacun doit pouvoir « voir dans son travail un moyen d’accroître le bien commun (…), en se rendant compte ainsi que, par ce moyen, son travail sert à multiplier le patrimoine de toute la famille humaine, de tous les hommes vivant dans le monde. »2 Ensuite chacun doit agir librement et pour cela, faire que dans son travail chacun ait « la possibilité (…) d’avoir conscience que, même s’il travaille dans une propriété collective, il travaille en même temps « à son compte ». »3
Principe de participation : autant d’approches bénéfiques si elles respectent la dignité de la personne et recherchent le bien commun
Ces exigences rejoignent le besoin des entreprises de mobiliser tout « le capital de confiance, de connaissances et de compétences » de chacun de ses collaborateurs et de développer leur capacité à travailler ensemble. Les méthodes voire les modes se succèdent : Consultation des salariés, cercles de qualité dans les années 80, approches d’amélioration continue de type Kaizen nécessitant une participation importante des salariés… autant d’approches qui peuvent être bénéfiques quand elles respectent des fondamentaux comme la dignité de la personne et la poursuite du bien commun mais qui sont discutables chaque fois qu’elles instrumentent les collaborateurs.
La personne qui participe se transforme.
La personne qui participe se transforme. Elle développe des capacités et des compétences nouvelles qui vont permettre à l’entreprise de faire face à de nouveaux défis. Là aussi les méthodes qui permettent ces développements ne sont pas neutres. Nous pouvons ainsi interroger les techniques de développement personnel notamment au travers de la vision de l’homme et de sa dignité qu’elles portent, voire de la spiritualité qui les inspirent.
Le développement intégral des personnes4 reste le critère premier de jugement de toutes ces démarches.
Source : Cahier des EDC Le principe de participation
- Gaudium et Spes §57.2 ↵
- Laborem Exercens §10 ↵
- Laborem Exercens §15 ↵
- Lire ou relire le cahier des EDC, « la dignité de l’homme au cœur de l’entreprise », page 16 à 23 ↵
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