Fleuris là où Dieu t'a planté.

Introduction

Entrepreneurs et dirigeants chrétiens, la pensée sociale-chrétienne nous présente le travail comme n’étant pas une fin en soi mais une modalité de collaboration au projet de Dieu. Dieu Lui-même a donné aux hommes la responsabilité de « cultiver et de garder le jardin » (Gn 2,15). Si l’homme ne cultive la vigne, celle-ci ne peut donner de fruits. Si le vigneron a une autorité pour émonder ce qui doit l’être dans sa vigne, il est également invité à se laisser émonder lui-même par le Christ.

Revivez en équipe le thème des assises nationales 2024, grâce à un itinéraire composé des trois grands temps des assises et de tous les apports de ces deux jours : les vidéos des plénières et tables rondes, les deux dossiers spéciaux de la revue dirigeants chrétiens, le message du Pape François, l'homélie de clôture de Mgr James et toutes les interviews des intervenants aux assises.

Supports pour la prière

 Itinéraire en trois étapes

Etape 1 : A quelle vigne Dieu m'appelle-t-il ?

« Va donc aujourd’hui travailler à la vigne » (Mt 21, 28)

En relisant nos expériences diverses du travail, avec l’aide du regard des autres, cherchons à discerner celles où je me suis senti le plus « à ma place », où j’ai le sentiment d’avoir le plus contribué à la venue du Royaume de Dieu.

Etape 2 : Quel vigneron suis-je appelé à être ?

« Je suis la vraie vigne et mon Père est le vigneron. » (Jean 15, 1-5)

Le dirigeant est appelé à prendre soin de sa propre vigne : la tailler, la nourrir, guider sa croissance, lui apporter ce dont elle peut manquer… Parfois, une situation de crise ou la nécessité de faire évoluer son activité de production lui demandera de développer de nouveaux talents (inventer, replanter, greffer…) ou de se laisser surprendre par la réponse que la vigne, en interaction avec son environnement, apportera d’elle-même.

Etape 3 : Travaillons pour de bons fruits !

« Produisez donc du fruit qui témoigne de votre conversion ! » (Matthieu 3,8)

Quels sont les fruits de mon travail et de celui de mes collaborateurs ? Nos entreprises produisent des biens et des services qui sont les fruits visibles de l’activité, dont nous sommes responsables. Leur mode de production, leur finalité ont une incidence directe sur le monde, par les ressources qui sont nécessaires pour les produire, par les effets qu’ils ont sur les personnes ou sur les biens ensuite. Nous devons travailler pour de bons fruits.

« Va donc aujourd’hui travailler à la vigne » (Mt 21, 28)

Introduction

Où et pourquoi travailler ? Diverses façons de travailler existent : du labour des champs à l’artisanat, du salarié au travailleur indépendant, de la gestion quotidienne du foyer familial à l’engagement associatif, sans oublier toutes les formes contemporaines d’esclavage…
Mais si le travail est nécessaire pour survivre (« Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus. » 2 Thessaloniciens 3, 10), il n’est pourtant pas une fin en lui-même mais plutôt une modalité de participation au projet de Dieu. Ainsi, le travail est un très sûr chemin pour accomplir les talents avec lesquels nous avons été personnellement créés. La rencontre entre mes talents et un besoin du monde, là est ma mission.
En relisant nos expériences diverses du travail, avec l’aide du regard des autres, cherchons à discerner celles où je me suis senti le plus « à ma place », où j’ai le sentiment d’avoir le plus contribué à la venue du Royaume de Dieu

Questions pour le partage en équipe

Quel sens les Écritures donnent-elles au travail ?
« Le Seigneur Dieu prit l'homme et l'établit dans le jardin d'Eden pour cultiver le sol et le garder. » Genèse 2, 15
- Que nous enseigne la Parole de Dieu sur le travail ?
- Du travail à l’Œuvre… quel est l’enseignement de Jésus ?
- Quel sens donner à l’équilibre entre travail et repos?

J’écoute ce que mon entourage dit du travail.
« Un peu de repos au creux d’une main vaut mieux que deux mains pleines de travail, d’un travail qui est course après le vent. » Ecclésiaste 4, 6
- Que disent mes collaborateurs de leur travail ?
- Que dit mon entourage de mon propre travail ?
- Y a-t-il un écart entre la perception que j’ai de mon travail
et ce que j’entends ?

J’écoute l’appel qui m’est fait
« Donne-moi un cœur qui écoute. » 1 Rois 3, 9
- Comment le Seigneur a-t-il été présent dans mon parcours ?
- Quels mots puis-je mettre sur le désir le plus profond qui m’habite ?
- A quelle mission le Seigneur m’appelle-t-il ?
- Dans le terreau de ma vie et l’écosystème de mon entreprise, qu’ai-je envie d’accomplir ?

Supports pour éclairer les échanges

 « Je suis la vraie vigne et mon Père est le vigneron. » (Jean 15, 1-5)

Introduction

Tel le vigneron, le dirigeant est appelé à prendre soin de sa propre vigne : la tailler, la nourrir, guider sa croissance, lui apporter ce dont elle peut manquer …
Parfois, une situation de crise ou la nécessité de faire évoluer son activité de production lui demandera de développer de nouveaux talents (inventer, replanter, greffer, etc.) ou de se laisser surprendre par la réponse que la vigne, en interaction avec son environnement, apportera d’elle-même.
En bons vignerons, prenons le temps de nourrir et travailler notre terre intérieure, de soigner en serviteurs notre entreprise comme la vigne appelée à croître pour produire de bons fruits. Sachons aussi faire confiance aux personnes pour que la croissance se fasse et décider des actions qui permettront de guérir, d’améliorer, de bonifier d’année en année la récolte.

Questions pour le partage en équipe

Reconnaître les talents
« Mettez-vous, chacun selon le don qu’il a reçu, au service les uns des autres, comme de bons administrateurs de la grâce de Dieu, variée en ses effets. » 1 Pierre 4, 10
- Quelle est ma vision des talents ?
- Comment je discerne les talents de mes collaborateurs ? Chacun est-il à la bonne place ?
- Quels freins empêchent certains talents de s’exprimer (jalousie, méconnaissance, esprit de compétition, rigidité de l’organisation, manque de confiance, etc.) ?
- Quel est MON talent, celui que je peux apporter au service de ma vigne ? De quoi ai-je besoin aujourd’hui pour le développer ?

Cultiver : faire ou laisser grandir ?
« Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche tout autour et que je mette du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l'avenir. Sinon, tu le couperas. » Luc 13, 8-9
- En quoi mon entreprise est-elle un « terreau favorable » pour que chacun puisse donner le meilleur de lui-même ?
- Quel cadre, quels moyens, quel temps suis-je prêt à donner à chacun de mes collaborateurs pour qu’ils expriment pleinement leurs talents ?
- Tout comme la terre doit se régénérer, quelle place est laissée au repos ?
- Comment émonder pour concentrer la sève ?
- Laissons-nous d’abord émonder par le Christ !

Supports pour éclairer les échanges

 « Produisez donc du fruit qui témoigne de votre conversion ! » (Mt 3,8)

Introduction

Quels sont les fruits de mon travail et de celui de mes collaborateurs ?
Nos entreprises produisent des biens et des services qui sont les fruits visibles de l’activité, dont nous sommes responsables. Leur mode de production, leur finalité ont une incidence directe sur le monde, par les ressources qui sont nécessaires pour les produire, par les effets qu’ils ont sur les personnes ou sur les biens ensuite. Nous devons travailler pour de bons fruits.
Le travail perd son sens quand nous opposons compétitivité et fraternité alors qu’il prend son sens quand il mène à une communion des personnes. Dans le premier cas, chacun cherche à être soi-même le meilleur. Dans le second, chacun cherche à donner le meilleur de lui-même et ainsi se perfectionne. Le vigneron qui a opéré en bonne intelligence attend désormais la récolte. Il a ainsi créé les conditions d’une fécondité qu’il ne maitrise pas totalement.
Nous aussi dans nos choix de dirigeants, nous pouvons poser maintenant les bases d’un monde plus juste, plus fraternel, qui conduise à une économie régénératrice, vivante et respectueuse de toute vie.

Questions pour le partage en équipe

Agissons pour renouveler les relations et les modes de fonctionnement dans l’entreprise.
« Dieu a voulu ainsi qu’il n’y ait pas de division dans le corps, mais que les différents membres aient tous le souci les uns des autres. » Corinthiens 1, 12-25
- Quel esprit de mission dois-je mettre en place dans mon entreprise ?
- Comment l’organisation de mon entreprise permet-elle de vivre la fraternité ?
- Comment l’interdépendance nourrit-elle la vie de mon entreprise ?
- Où dois-je m’effacer pour laisser germer les collaborations et se développer les personnalités ?

Agissons dans le monde pour une économie régénératrice.
« Un développement technologique et économique qui ne laisse pas un monde meilleur et une qualité de vie intégralement supérieure ne peut pas être considéré comme un progrès. » Laudato Si’ 194
- Comment est-ce que j’agis pour que mon entreprise soit actrice du principe de participation, permettant à chacun de prendre part à la vie économique, et pour qu’elle prenne soin des plus pauvres et des plus faibles ?
- Comment créer et inventer d’autres chemins, bâtir de nouveaux ponts pour développer une économie sans violence dans une civilisation de l’amour ?
- Comment sortir des dérives de la concurrence pour construire des modèles plus coopératifs, moins gourmands en ressources et moins générateurs de déchets, reposant sur les talents et la justice ?
- Quelle croissance rechercher pour contribuer à bâtir une économie du bien commun ?
- Comment allier croissance économique et croissance spirituelle ?

Agissons par la prière et laissons-nous renouveler par l'Esprit.
« Ce qui glorifie mon Père, c'est que vous portiez du fruit en abondance et que vous soyez pour moi des disciples. » Jean 15, 8
- Comment l’écoute du Seigneur dans la prière induit-elle mon action ?
- Comment puis-je être passeur de ce qui vient de Dieu ?
- En quoi mon entreprise contribue-t-elle à l’avènement du Royaume ?
- Quels fruits de mon travail et de ma vie ai-je envie d’offrir à Dieu ?

Supports pour éclairer les échanges

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