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Réenchanter le travail, c’est le fil conducteur des assises nationales des EDC (Entrepreneurs et dirigeants chrétiens). Elles se dérouleront cette année à Bordeaux et rassembleront plus de 2 500 entrepreneurs et dirigeants d’entreprises. Face aux aspirations nouvelles associées au travail : quête de sens, juste partage de la valeur, meilleure association des salariés, ces assises veulent ouvrir le débat en s’appuyant sur la doctrine sociale de l’Église (dignité, bien commun, participation, solidarité).
L’équilibre entre travail et repos tout comme la détection de la souffrance au travail et les moyens de la détecter feront notamment partie des thèmes abordés par une centaine d’intervenants. « Le développement des outils numériques et plus particulièrement l’émergence de l’intelligence artificielle, la place des jeunes, des plus expérimentés et des plus fragiles imposent à nos entreprises une remise en question. Quel sens mes activités ont-elles ? À quoi sert mon entreprise ? Quels fruits porte-t-elle ? », s’interroge Pierre Guillet, président des EDC.
Soutien aux écoles de production
Le Mouvement des Entrepreneurs et dirigeants chrétiens met aussi les mains dans le cambouis pour aider de jeunes décrocheurs à prendre pied sur le marché du travail. « Nous avons une fondation qui agit dans deux directions le savoir-faire et le savoir être. Cela se traduit par un accord cadre avec la Fédération des écoles de production. Nous soutenons l’amorçage d’une trentaine. »
Les promotions sont constituées de petits effectifs, entre quinze et vingt qui mettent l’accent sur l’apprentissage d’un métier. « On remet ces jeunes en selle. Du concret et de la transmission qui se fait devant la machine. » Les formations qualifiantes avec un CAP à la clé « débouchent dans les trois quarts des cas sur des propositions de travail. » L’objectif est de compter une centaine d’écoles de ce type en 2025. Le président de la fédération des Ecoles de production est d’ailleurs un ancien membre des EDC. « Nous incitons les entreprises à passer des commandes aux écoles, car il faut souvent acheter des machines à commande numérique qui peuvent coûter plusieurs millions d’euros », ajoute également Pierre Guillet.
Organisation œcuménique créée en 1926, les EDC rassemblent en France et dans plusieurs grandes villes du monde, 3 700 dirigeants d’entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activités rassemblés dans une même volonté « de faire progresser le bien commun dans l’entreprise ».
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