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Baromètre des EDC 2017 : une confiance qui invite à l’optimisme
Pour la quatrième année consécutive, les EDC ont publié les résultats de leur baromètre de confiance auquel s’ajoutent leurs regards sur la politique et le bien commun. Nicolas Masson, associé du cabinet Pragma, analyse ces résultats.
Un indice de confiance à la hausse : les trois quarts des entrepreneurs et dirigeants interrogés pensent que l’année 2017 sera bonne pour leur entreprise.
À la lecture du baromètre, on se dit que l’optimisme gagne les chefs d’entreprise…
L’indice de confiance est en nette progression sur les deux dernières années (+ 15,7 points). Il augmente de 17 points sur quatre ans. Alors qu’en France, le pessimisme sur la situation économique semble installé, le moral des entrepreneurs chrétiens est donc nettement plus optimiste. Les trois- quarts pensent que l’année 2017 sera bonne pour leur entreprise et 41 % disent que la situation économique va s’améliorer durant l’année 2017. En 2016, ils n’étaient que 24 %.
Que retenir de leur engagement en matière de management et de formation?
Ce qui est intéressant, c’est la stabilité de ces points d’attention. La caractéristique des EDC est d’être particulièrement attentifs au management et à la formation des équipes. Autre point intéressant: l’importance accordée à l’innovation technologique augmente nettement, alors que l’innovation marketing baisse dans la même proportion. C’est le reflet d’une tendance générale qui voit le consommateur plus distant vis-à-vis du marketing – qui n’est plus la magie qui permet de tout réaliser.
Autre enseignement, le bien commun est au cœur du débat politique : comment l’expliquez-vous ?
Dans la pensée sociale chrétienne, ce qui fonde la dignité humaine, c’est le fait que l’homme a été créé à l’image de Dieu. Unique, il est infiniment digne. L’enjeu social qui en découle est la construction du bien commun. Il est donc logique que, pour les EDC, les thèmes les plus importants du débat politique soient le bien commun (89%) et la dignité humaine (67%). Suivent les modalités de mise en place nécessaires, mais qui sont secondes par rapport à ces thèmes clés : la subsidiarité, la solidarité et la participation de tous.
Ce qui interpelle dans ce classement hiérarchique, c’est la place de la destination universelle des biens dans le classement. Elle aurait pu être au même niveau que la subsidiarité et non dernière. L’enseignement que j’en tire, est qu’il est important de mieux faire connaître ce principe et de continuer à en travailler les conséquences comme l’option préférentielle pour les pauvres ou la question de l’exercice du droit de propriété.
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